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CRITIQUES

«Las cinco [lamentaciones] incluidas en esta grabación son buena muestra de la inspiración y de la maestría de la escritura vocal de Corselli, que recibe una espléndida interpretación. Las dos cantantes aprovechan las elaboradas vocalizaciones sobre las palabras hebreas para desplegar un canto sinuoso y muy cuidado en la acentuación, lo que se continúa con el fraseo detallado y atento a la expresión de los efectos retóricos. Una soprano de timbre oscuro y una mezzo de color claro empastan a la perfección y se entrelazan de forma magistral en los pasajes fugados de fin de cada lamentación. Tanto a la flauta solista como al frente del grupo, Martínez Pueyo está soberbio.»

Andrés Moreno Mengíbar en Scherzo. Noviembre 2024

« Luis Martínez, traverso, Sergio Suárez, violon, et Guillermo Turina, violoncelle,
entamèrent la session […], affichant dès le début une stricte coordination et une sonorité
splendide.

[…] la sonorité du trio s’est maintenue au même niveau d’excellence […]

Il convient de souligner la précision des trémolos de Luis Martínez […]. »

Francisco Javier Aguirre, Heraldo de Aragón. 6 juin 2024

«Nous avons pu apprécier pleinement toutes ces qualités durant le concert, grâce à une interprétation exceptionnelle. La prestation vocale a été assurée par la soprano majorquine Irene Mas Salom et la mezzo française Marine Fribourg. Toutes deux ont affichées une aisance débordante, qui s’est traduite par une justesse irréprochable et une technique remarquable, mais surtout dans un équilibre parfait entre expressivité et retenue qu’exige le caractère de cette musique. Les suspensions, les rythmes brisés et les inflexions ont toujours trouvé leur juste mesure, avec un vibrato parfaitement maîtrisé et une émission claire et limpide. Mas Salom est une soprano élégante, avec une voix au beau timbre et elle fait preuve d’une bonne maîtrise des agilités dans les passages les plus mélismatiques. Marine Fribourg, quant à elle, est une musicienne très versatile […], dotée d’un timbre séduisant, charnu, d’un registre homogène et de graves bien projetés. Lorsqu’elles chantaient ensemble, […] elles s’entendaient à merveille et nous avons pu savourer la prestation de deux chanteuses à la personnalité marquée.

Le soutien instrumental était également d’un excellent niveau. Les violons complices de Jesús Merino et d’Andrés Murillo étaient merveilleux, portant une grande partie du poids des œuvres ; Comme toujours, Fumiko Morie à l’alto et Joan Boronat au clavecin sont fabuleux, deux musiciens formidables, dont l’enthousiasme est contagieux et qui nous convainquent, par la force de leur interprétation, que nous sommes en présence de la meilleure musique jamais composée. Dans l’ensemble, La Guirlande et son directeur Luis Martínez Pueyo ont accompli un travail remarquable, en étudiant minutieusement et en réussissant à faire ressortir toute la beauté de cette musique, avec une sonorité équilibrée, homogène, et en parfaite harmonie avec les voix.»

Imanol Temprano Lecuona, Scherzo. 9 avril 2024

«En collaboration avec Ars Hispana, le groupe aragonais a une fois de plus montré son engagement en faveur du patrimoine musical espagnol, dans un programme avec la mezzo-soprano Lucía Caihuela qui a séduit à la fois grâce à la qualité du répertoire choisi et aux interprétations énergiques et vigoureuses de ses interprètes.»

«[…] Lucía Caihuela […] semble évoluer dans un état de grâce vocale permanent, avec un timbre d’une énorme beauté, qui a acquis une merveilleuse personnalité, dotée d’une grande amplitud dans le registre aigüe, au son couvert et chaleureux et un médium-grave aux sonorités riches et cuivrées, soutenus par une ligne de chant élégante et une diction soignée […]. Dans l’air aux traits amoureux «Ven, alma mía», un magnifique duo avec le traverso de Luis Martínez Pueyo – l’autre grand protagoniste de la soirée et chef de l’ensemble –, au phrasé et à la sonorité épurés et naturels, s’entrelaçant à merveille avec une voix pleine de caractère dans les mediums et un aigüe rayonnant et bien soutenu. Les interventions des violions ont été joliment dessinées par l’extraordinaire violoniste australienne Lathika Vithanage – qui possède un son exquis et une énergie débordante –, accompagnée de l’espagnol Sergio Suárez. Le continuo a de son côté fait part d’une habilité remarquable, grâce à quatre musiciens experts en la matière: Ester Domingo au violoncelle baroque, Pablo Zapico alternant l’archiluth et la guitare baroque, Silvia Jiménez à la contrebasse baroque et Andrés Alberto Gómez au clavecin. La finesse de Domingo et l’inventivité dans l’ornementation de l’archiluth sont remarquables. La section B de l’air a été interprétée avec une grande expressivité, avant de céder la place à un da capo dans lequel la voix s’est dévelloppée dans un aigüe solide et limpide, en parfaite harmonie avec le traverso, faisant aussi preuve d’une grand aisance dans les agilités.

La Sonate en Trio I en ut majeur […] s’ouvre sur un Moderato à l’approche dynamique et particulièrement évocatrice, développant de manière exquise l’écriture en gammes et unissant le duo traverso/violon dans une musicalité intense, marquée par une parfaite entente entre les deux et une justesse sans faille. – La présence de ces deux interprètes dans l’ensemble renforce significativement l’apport artistique de La Guirlande. – La participation d’un continuo riche et brillant grâce au son et à l’expression transmise par le violoncelle de Domingo. L’Adagio central s’est construit autour de la recherche des nuances, en accordant une attention particulière à souligner chaque motif de manière subtile, et plus particulièrement celui du traverso. Un mouvement sublimé par les interventions d’une rare pertinence des membres du continuo – articulation, ornementation et richesse des timbres. La Sonate en trio se conclut par un Tempo di Minuetto, où le motif principal est traité avec une grande finesse, et où les passages homophoniques sont magnifiés par le registre aigu du duo traverso/violon. Le continuo, habilement conçu par Zapico à la guitare, constituait sans aucun doute un atout précieux, tant par sa maîtrise de l’élaboration du continuo que par l’excellence de son jeu.

Le récitatif «El grosero sayal de su pobreza» est parvenu avec une voix chaleureuse, à nouveau avec une diction parfaitement maîtrisée et un continuo ferme et raffiné. L’air (Spiritoso-Despacio) […], fut l’un des instants les plus mémorables, tant sur le plan sonore qu’émotionnel, de toute la soirée, notamment en raison de la sérénité et de la délicatesse qui émanaient de la voix et de la présence de la chanteuse madrilène. Chanté sans traverso, […], l’ensemble instrumental a su offrir une coordination d’une harmonie parfaite entre les différentes parties, mettant en lumière la voix, qui, de son côté, a livré un da capo aux graves impeccables, à l’aigu pur et limpide, et une ornementation qui s’est distinguée par son goût exquis et sa beauté vocale inégalée.

«Aplaudan las ondas», […], débutant par un récitatif d’une grande finesse prosodique, une véritable démonstration de «bel canto» d’une expressivité rare. L’Air (Allegro gustoso) «Del valle al alto monte», de caractère plus enjoué, où Caihuela s’est illustrée avec la même maîtrise, dessinant une colorature précise et énergique, soutenant avec assurance cet air de longue durée […]. Le travail orchestral se distingua également dans cet Air d’une qualité musicale indéniable.

Surprenantes par leur qualité, [les pièces pour clavecin] ont été défendues avec brio par Andrés Alberto Gómez. Le jeu subtil entre les deux claviers a apporté une richesse dynamique indéniable, chaque passage de gammes étant exécuté avec un soin minutieux et un son d’une délicatesse remarquable, notamment dans l’Adagio, avant de céder la place à un Presto d’une écriture bien plus complexe, où il a fait preuve d’une grande précision rythmique. Le travail expressif sur les silences a été particulièrement impressionnant, tandis que les passages plus élaborés sur les deux claviers ont été résolus avec une virtuosité éclatante.

Dans l’air […] «Yo más no puedo hablar», Cantada al Santísimo [1768] […]. Les agilités ont été exécutées avec aisance, soutenues par des violons au style d’écriture assez agité, tandis que le jeu du théorbe apportait une couleur et un caractère particulier au continuo. Le chromatisme expressif a été magnifiquement souligné, avant de conclure l’Air par une cadence vocale où l’aigu a résonné avec clarté et ampleur.

Le programme s’est achevé par «Respira sin temor», Cantada a la Purísima Concepción [1750], […], dont l’Air (Allegro spiritoso) «Jilguerillos bulliciosos» a pris vie sous les doigts du flûtiste, qui a sculpté la mélodie avec un phrasé d’une finesse exceptionnelle, soutenu par des violons d’une grande efficacité et un continuo somptueusement orné et d’une grande solidité. L’élégance et l’éclat de la voix ont de nouveau résonné dans l’immense nef, avec une justesse d’intonation enviable et une présence d’une grande assurance. Une performance vocale spectaculaire, accompagnée par un tutti qui évolue avec une grande aisance dans ce répertoire.»

Mario Guada, Codalario. 10 Mars 2023

«La Guirlande a joué tout aussi bien qu’elle nous en a donné l’habitude. Elle a de nouveau accueilli la violoniste australienne [Lathika Vithanage] […] Quel plaisir de l’écouter et surtout de la voir jouer, car elle a toujours le sourire aux lèvres. Martinez Pueyo pour sa part a brillé au traverso, parfaitement en harmonie avec les deux autres membres de l’ensemble.

Caihuela a fait étalage de sa voix si particulière, sombre et puissante et a fait montre de maîtrise, d’assurance et même de facilité pour atteindre les notes les plus aigües.»

Eduardo Torrico, Scherzo. 3 mars 2023

«Luis Martinez a sélectionné une série d’œuvres dans lesquelles son instrument s’illustre comme soliste ou se fond avec la voix d’Alicia Amo, comme dans le magnifique Cristal bello d’Ignacio Jerusalem y Stella, admirablement accompagné par la section des cordes et le parfait continuo de Joan Boronat au clavecin.

Alicia Amo, soprano à l’admirable présence, interprète avec conviction la cantate sacrée Inmenso amor de Jaime Casellas.

Cette anthologie, en grande partie inédite, s’avère très attrayante et bénéficie de surcroît d’une superbe prise de son.»

Philippe Ramin, Classica. avril 2022

«La soprano Alicia Amo et le flûtiste Luis Martínez ne méritent que des éloges sans réserve. La Guirlande est une référence indiscutable pour l’interprétation historique. Ses membres sont d’excellents musiciens de chambre et leurs interprétations sont toujours séduisantes.
C’est un CD que tout amoureux de la musique baroque et des trésors musicologiques doit posséder et savourer.»

Antonio Arias, Todo Flauta. mars 2022

«Nous découvrons des moments de grande émotion vocale, entrelacés de passages instrumentaux d’une sophistication remarquable, provenant du Mexique et de l’Espagne du XVIIIe siècle. Luis Martínez maîtrise son instrument […] avec une flexibilité et une chaleur exceptionnelles, devenant ainsi le compagnon parfait de la soprano Alicia Amo.
[…] Alicia Amo possède une voix idéale pour ce répertoire, qu’elle maîtrise avec une virtuosité remarquable, nous offrant une mélodie intelligemment ornementée, chantée sans effort apparent et avec de vives fioritures.
L’ensemble, formé de six instrumentistes, avec les deux solistes en tête, se compose de deux violons, un violoncelle, un luth, une contrebasse et un clavecin, qui, ensemble, créent une harmonie parfaite, conférant un sens profond à l’interprétation.
Cette enregistrement se révèle être une découverte émouvante pour tous les amoureux de la musique baroque espagnole!»

Wolfgang Reihing, Toccata. Janvier 2022

«En la primera obra, Cristal Bello, apreciamos una coloratura muy bien desarrollada en los melismas, una agradable vocalización, y ornamentación repleta de fantasía. Una gran teatralidad puede apreciarse a lo largo de la tercera obra, Inmenso amor, […] donde Alicia alardea entre el recitativo y el arioso, muy cómoda en ambos modos. El afelpado continuo, muy atento a las dinámicas, tempo y pausas, destaca en el Allegro. La perla vocal la hallamos en la vivaldiana aria de Illana, Erizada la noche, donde se registran legatos de gran calidez ante una feroz tormenta. En Sígueme Pastor, un bello dueto entre soprano y flauta sella una ejecución dulce, compenetrada y sin fisuras. Boronat al teclado reluce […] en la Sonata de 8º tono de Nebra, impoluto en la articulación y en adornos. Destaca el continuo en los movimientos rápidos de la Sonata en Sol menor para flauta […], para deleite de Martínez, y en los tempos lentos de Versos de segundo tono, donde se aprecia una respiración conjunta muy adecuada a la retórica musical. En resumen, calidad y poco a cuestionar en un disco que roza la excelencia y que, además, supone un soplo de aire fresco para el patrimonio musical español.»

Carlos García Reche en Melómano. Noviembre 2021

«No exageramos ni un ápice al decir que todo en este disco merece ser destacado. El repertorio […], en primer lugar. Y también, los músicos.

La soprano […] Alicia Amo, que interpreta con emoción y entrega esta música olvidada; el clavecinista Joan Boronat, que desgrana una hermosa sonata con aires escarlatianos de José de Nebra; y Luis Martínez Pueyo, magnífico como flautista […], extrayendo de su grupo, La Guirlande, un sonido redondo y sin fisuras, y resucitando con garra y fuerza una música en la que […] cree. Gran disco.»

Mariano Acero Ruilópez en Scherzo. Noviembre 2021

«La Guirlande, […] créé et dirigé par le flûtiste Luis Martínez Pueyo, livre une prestation admirable en collaboration avec la soprano Alicia Amo. Ce disque nous plonge dans un répertoire raffiné et d’une grande qualité, qui mérite l’attention des mélomanes les plus exigeants.

Alicia Amo, avec sa voix chaleureuse, déploie une maturité vocale impressionnante, qui lui permet d’aborder avec aisance un répertoire varié, alliant une technique irréprochable à un goût raffiné et une expressivité sans faille. Il en va de même pour les membres du groupe instrumental qui se distingue par la beauté et la plénitude de ses violons, soutenus par une basse continue qui insuffle mille émotions à ces pièces galantes directement inspirées par le style baroque. L’ensemble et son enthousiaste directeur, flutiste virtuose exceptionnel, signent un CD délicieux qui mérite de figurer dans toute discothèque digne de ce nom.»

Simón Andueza, Ritmo. Novembre 2021

«La complicité entre les trois interprètes a été manifeste, permettant de maintenir un intéressant dialogue tout au long du concert.

Ester Domingo offrit une interprétation sublime […], se distinguant par la technique et l’expressivité qu’elle insufla à cette œuvre complexe. Le claveciniste, loin de se cantonner à un rôle d’accompagnateur, fit preuve d’un développement remarquable de la basse continue, en parfaite harmonie avec le violoncelle.»

Teresa Pueyo, Diario del Alto Aragón. 27 Août 2021

«Une approche cohérente et une exécution magnifique de La Guirlande […] efficacement dirigée par le flûtiste Luis Martinez.

Vadym Mararenko a fait montre d’une musicalité exquise dans son exécution, à la fois élégante et robuste.

[…] Ester Domingo […], accompagnée par […] Joan Boronat et […] Pablo Fitzgerald. Une œuvre difficile que la violoncelliste a déchiffrée avec une grande maîtrise.

Le passage en soliste pour la flûte […] une sonate exigeante sur le plan technique et sur le sens musical, bien maîtrisée par Luis Martinez et son ensemble.»

Francisco Javier Aguirre, Heraldo de Aragón. 16 mai 2021

«Le concert offert par l’ensemble La Guirlande a été remarquable.

La soprano Alicia Amo, avec sa diction claire, son articulation précise, son vibrato brillant et sa remarquable expressivité, a assuré les compositions vocales.

[…] La « Sonata del 8º tono » pour clavecin, de José de Nebra, interprétée avec une sûreté harmonieuse par Joan Boronat.

Luis Martinez […] a montré tout son savoir-faire dans les quatre mouvements de la pièce. Sonorité ample et raffinée du traverso, tempos parfaitement maîtrisés et un trio d’une grande cohésion dans l’exécution des variations et inflexions.»

Francisco Javier Aguirre, Heraldo de Aragón. 19 mars 2021

«Alicia Amo, […], déploya toute la richesse de ses moyens vocaux et sa musicalité innée.

La voix fraîche, toujours bien placée, homogène, aux aigus facils, dramatique dans les récitatifs, et expressive de la chanteuse burgalaise, était l’un des nombreux éléments qui se mêlèrent à des interprétations d’un équilibre prodigieux et d’un niveau technique et musical d’une grande excellence. À ses côtés, s’entrelacèrent le traverso obligé de Luis Martínez, les deux violons, et un ample section de continuo. Non seulement ils soutinrent les parties solistes avec une élégance et une profondeur subtiles, mais ils s’illustrèrent par des interventions savoureuses, comme l’archiluth de Pablo FitzGerald dans les Versos de segundo tono de Jerusalem, sa guitare dans le Benigne fac de la fin, ou encore le violoncelle d’Ester Domingo dans les mouvements rapides de la Sonate de Locatelli, que Martínez joua avec une netteté et une assurance parfaites. Enfin, il convient de souligner le jeu, à la fois détendu, lyrique et charnu du premier violon de Vadym Makarenko.

L’équilibre entre ces quatre plans sonores a permis aux textures instrumentales de conserver une transparence remarquable tout au long de l’interprétation. L’ensemble a rayonné aussi bien dans les moments de grande délicatesse que dans les éclats viscéraux de l’air de Hernández Illana, qui donnait son titre au concert, où les ataques se faisaient plus tranchantes et les contrastes plus exacerbés, utilisant un grande palette de dynamiques. L’air d’Irribaren, en bis, est venu confirmer l’excellence de cette soirée musicale.»

Pablo J. Vayón, Diario de Sevilla. 18 mars 2021

«L’interprétation de la sublime Sonate en sol mineur a joué un rôle déterminant, […] offrant à Luis Martínez Pueyo l’occasion de briller pleinement. C’est lui qui portait la responsabilité principale de l’exécution de l’œuvre, soutenu de manière exceptionnelle par le claveciniste Joan Boronat. Ce dernier, par son accompagnement, a su endosser le rôle crucial d’unificateur polyphonique.

La soprano Alicia Amo, […] a atteint une intensité dramatique où la musique et les mots se fusionnaient avec une rare harmonie, chacun renforçant la portée de l’autre. Son interprétation, marquée par une tension expressive palpable, a capté l’attention de l’auditoire, le tenant en haleine jusqu’à la toute dernière note, avec une intensité qui n’a cessé de croître tout au long de la performance. À travers cette œuvre, nous avons pu apprécier la remarquable cohésion au sein de La Guirlande, chaque membre faisant preuve d’une individualité expressive saisissante. Leur interprétation du répertoire s’est distinguée par une musicalité collective à la fois spontanée et d’une richesse rare.»

José Antonio Cantón, Scherzo. 8 décembre 2020

«Les trois interprètes de La Guirlande en cette occasion, son fondateur Luis Martínez au traverso, la violoncelliste Ester Domingo et le violoniste Vadym Makarenko, ont fait de la simplicité et de la fraîcheur les éléments essentiels pour que cette musique de chambre, bien que modeste, prenne une ampleur inattendue. Ils ont offert une prestation d’ensemble remarquable, avec un son parfaitement homogène, un phrasé à la fois varié et en parfaite adéquation avec l’époque, parvenant à restituer le son de Haydn au plus proche de ce qui devait s’entendre à l’époque.»

Juan Carlos Galtier, Heraldo de Aragón. 2 août 2020

«C’est précisément à ces figures itinérantes que La Guirlande consacre son nouvel album, Spanish Travelling Virtuosi, sans conteste l’une des démarches de redécouverte les plus captivantes et soigneusement élaborées de ces dernières années. Il va sans dire que la prestation des interprètes est remarquable, témoignant d’une extrême précision, avec un phrasé et un équilibre sonore d’une élégance et d’une subtilité poussées jusqu’au moindre détail. Après ce disque, La Guirlande ne manquera pas de consolider davantage sa position parmi les ensembles historicistes les plus remarquables du paysage musical national.»

Lucía Martín-Maestro Verbo, Melómano. 3 juin 2020

«La soprano et l’ensemble espagnol s’unissent dans un programme magistralement conçu par Ars Hispana, offrant une interprétation musicale d’une grande qualité.»

«Il s’agit d’un air d’une immense beauté, brillamment incarnée grâce au phrasé exquis des violons de Lathika Vithanage et Aliza Vicente, dont le travail tout au long du concert, notamment dans les passages à l’unisson, s’est révélé particulièrement remarquable, avec une justesse et une cohésion admirablement réussies. Quant à la soprano burgalaise Alicia Amo, elle a d’abord fait montre d’une excellente diction, avec des ornements parfaitement appropriés dans le da capo de l’air, exhibant une vocalité parfaitement ajustée au répertoire, un timbre agréable, une belle projection et une élégance saisissante dans son phrasé. Magnifique et inventif, à son tour, le continuo orchestré par Pablo FitzGerald à l’archiluth.

Le traverso de Martínez Pueyo s’est déployé avec une remarquable fluidité et une puissance naturelle, produisant un son d’une grande pureté, un contrôle de l’air impeccable et une gestion raffinée des articulations. Il est rare de rencontrer aujourd’hui des flûtistes baroques espagnols de premier plan; il est évident que celui-ci s’affirme déjà comme l’un d’eux. Pour sa part, Amo a offert un discours vocal d’une grande intelligence, parfaitement adapté au caractère et à l’esprit de l’œuvre. Son aigu se déploie avec aisance, sans effort, tandis que sa diction, particulièrement soignée dans son registre médium-grave, a enrichi le discours de belles nuances. L’équilibre entre les deux solistes s’est établi de manière convaincante. Dans les coplas (couplets), le continuo a subtilement mis en lumière le caractère rythmique de l’écriture, avec la guitare baroque ajoutant des ornementations délicates, tout en accompagnant un traverso qui a exécuté avec précision les passages de gammes de l’œuvre.

L’équilibre entre les sections rythmiquement marquées et les passages plus legato a été particulièrement réussi, tout comme l’effet saisissant de la section B de l’air, qui met en lumière le contraste entre la section A et son da capo, où les violons ont fait preuve d’un unisson parfait. La corde pincée s’est à nouveau distinguée, offrant un continuo d’une éclatante luminosité et d’un impact sonore impressionnant.

La dernière des œuvres vocales a commencé par une introduction instrumentale de grande richesse sonore, offrant un équilibre parfait entre les instrumentistes et un travail exceptionnel sur les passages à l’unisson, suivie de l’Air – Allegro – marqué par une introduction lumineuse, contrastant harmonieusement les passages à tutti et en solo, avec des agilités vocales parfaitement maîtrisées. De nouveau, un travail vocal d’une grande qualité dans l’air, marqué par une diction irréprochable et un dialogue joliment construit, ainsi qu’une cohérence particulièrement convaincante dans le contraste des différents blocs, faisant montre d’une approche vocale imaginative dans le da capo, et soutenue par un accompagnement d’une grande distinction.

Magnifiquement interprétée par Joan Boronat, se distinguant par une agilité exceptionnelle de la main droite et un phrasé d’une grande fluidité, dépourvu de toute approche mécanique, faisant un usage intelligent des deux claviers selon les passages spécifiques, tout en proposant une interprétation flexible de l’agogique et créant un contraste réussi entre les moments de tension et de relâchement de la pièce. Une interprétation de grande envergure effectuée par Vithanage et Vicente, qui se distingue par un travail impeccable des unissons et une attention minutieuse au son, permettant ainsi des lectures d’une rare subtilité qui exploitent pleinement la richesse des compositions. L’accent doit être mis sur l’exécution particulièrement brillante d’une des pièces, où le traitement du canon a mis en évidence une imitation d’une rigueur exemplaire entre les deux violons, le tout contrastant avec un continuo à la fois sobre et imaginatif. Martínez Pueyo a captivé par une approche au son d’une grande pureté, marquée par un contrôle de l’air d’une grande précision et une musicalité raffinée. Il a été particulièrement brillant et techniquement impeccable dans les passages rapides, accompagné par un continuo d’une grande sobriété, offrant un discours qui soutenait le protagoniste sans chercher à imposer une dimension sonore susceptible de dénaturer la ligne soliste, mais au contraire en la soutenant et en y ajoutant de la couleur.

Ce programme, fruit d’un travail considérable, a été porté par l’un des ensembles espagnols les plus prometteurs et dont la démarche est actuellement des plus captivantes. La contribution d’Amo a apporté une réelle richesse à cette performance, tout comme celle des deux violonistes exceptionnelles, accompagnées par un continuo d’une grande qualité. Ensemble, ils ont mis en lumière l’autre grand protagoniste de la soirée : un flûtiste dont le talent est promis à un avenir brillant.»

Mario Guada, Codalario. 10 mars 2020

«Parmi les pièces vocales proposées […] La Guirlande a intégré quelques œuvres instrumentales: la Sonate en 8ème ton de José de Nebra – d’inspiration scarlattienne, a été interprétée avec une finesse remarquable par le claveciniste Joan Boronat –, les Versets en deuxième ton de De Jerusalem – ont permis à la violoniste australienne Lathika Vithanage de démontrer tout le talent qui lui a valu d’être reconnue comme l’une des meilleures spécialistes de son instrument ces dernières années, accompagnées avec élégance par Aliza Vicente – et finalement, la Sonate n° 6 op. 2 en Sol mineur pour flûte traversière et basse continue de Pietro Antonio Locatelli a offert une occasion idéale pour Luis Martínez Pueyo, directeur du groupe, de se distinguer à travers une émission délicate et d’une clarté irréprochable.

La soprano Alicia Amo a chanté avec cette douceur exquise qui lui est propre, franchissant sans encombre les difficultés techniques qui se sont présentées à elle – certaines étant, en effet, particulièrement ardues – […]. Tant la soprano que l’ensemble ont atteint des sommets d’excellence, sans la moindre faille ni altération : les deux violons se sont révélés superbes, la flûte traversière éclatante, et le continuo instrumental somptueux formé par le déjà mentionné Boronat, Ester Domingo – au violoncelle – et Pablo FitzGerald – à l’archiluth et à la guitare.»

Eduardo Torrico, Scherzo. 6 mars 2020

«Des interprétations historicistes de très haute qualité jouées par l’ensemble La Guirlande, avec une mention particulière pour son fondateur, l’excellent flûtiste Luis Martínez Pueyo.»

Salustio Alvarado, Ritmo. Février 2020

«Toutes ces œuvres sont interprétées avec une élégance et un raffinement instrumental remarquable par un ensemble talentueux et en pleine ascension, La Guirlande […]. Leur excellence artistique ne se limite pas seulement à la maîtrise technique de ses membres, […] mais se traduit également par une cohésion parfaite du timbre et du rythme, ainsi qu’une attention minutieuse au phrasé et à la gestion des cadences. Tous les solistes, qu’il s’agisse du flûtiste dans les sonates de Pla, d’Ester Domingo au violoncelle dans l’œuvre de Facco, ou de Joan Boronat en solo au clavecin dans la Corrente italienne de Joan Cabanilles – sans oublier l’accompagnement magistral du continuo tout au long de l’album –, incarnent une autorité musicale d’une rare noblesse et d’une qualité sonore exceptionnelle.

L’enregistrement est enrichi par une superbe prise de son réalisée au Palais du Comte d’Aranda, situé dans la ville d’Épila, à Saragosse.»

Germán García Tomás, Opera World. 21 Novembre 2019

«Les mots me manquent pour décrire cet album, qui est de loin le meilleur que j’aie écouté cette année. Dans lequel un travail de récupération d’œuvres d’une richesse indéniable se marie à une interprétation magistrale. C’est tout simplement éblouissant. […] Avec ce disque, La Guirlande s’impose plus que jamais comme l’un des ensembles les plus talentueux et prometteurs de la scène musicale européenne actuelle.

Comme je l’ai souligné, l’édition est soigneusement réalisée, tant au niveau de l’enregistrement que de l’interprétation, du design et du choix du répertoire. Il convient de mettre en avant le livret exceptionnel, rédigé par Luis Martínez – Il est remarquable que les interprètes écrivent leurs propres textes pour leurs enregistrements – offrant des informations précises et approfondies sur les œuvres sélectionnées.

Faisant étalage de leur parfaite maîtrise de l’instrument, les interprètes ne se contentent pas de faire résonner leurs instruments, ils chantent et parlent, dialoguent, déployant une rhétorique exquise à la quête d’un sens trop souvent absent dans les interprétations contemporaines.

En somme, un disque incontournable pour tout passionné de cette époque fascinante.»

Pedro Pablo Cámara, Docenotas.com. 7 octobre 2019

«Le CD que nous découvrons ici, porté par une thématique à la fois originale et inspirée, met en lumière l’excellence musicale du groupe. Ses versions combinent le rigorisme historiciste avec une fraîcheur raffinée, nous révélant ainsi un répertoire aussi rare que fascinant. Ce groupe splendide mérite tous les éloges, et il ne fait aucun doute que son avenir promet une carrière des plus remarquables.»

Antonio Arias, Todo Flauta. Octobre 2019

«Certains albums captivent l’auditeur dès les premières notes, et celui-ci en fait indiscutablement partie. […] il me faut souligner que, dans ce cas, le plaisir est immense.

Le programme proposé offre à chacun des membres du groupe, essentiellement espagnol, La Guirlande – fondé par le flûtiste baroque Luis Martínez Pueyo, également auteur des notes de programme particulièrement éclairantes – l’opportunité de s’illustrer en tant que solistes, mettant ainsi en lumière la qualité exceptionnelle de leurs interprétations. Cet aspect contribue grandement à la jouissance de l’écoute et à la recommandation de ce disque, qui comble assurément un vide musical qui, peu à peu, commence à se réduire.»

Mariano Acero Ruilópez, Scherzo N. 354. 1 septembre 2019

«Dès la première œuvre, la Sonate en Si mineur BWV 1030 du patriarche, la rigueur interprétative de Gràcia se faisait sentir, avec des contrastes bien marqués dans le Presto final, accompagnant un traverso au timbre mélodieux et générant des effets d’une grande brillance. Dans la Fantaisie pour clavecin en La mineur F.23 de Wilhelm Friedemann, il offrait une lecture minutieuse, où la technique se mêlait à une expressivité saisissante. La Sonate classique pour flûte et clavecin obligé en Ré majeur de Johann Christoph Friedrich, concluait la première partie de la session, avec un traverso et un clavecin unis dans une harmonie sereine et une belle compréhension mutuelle.»

Francisco Javier Aguirre, Heraldo de Aragón. 27 juillet 2019

«Am meisten überzeugt zeigte sich die Jury schließlich vom […] Ensemble La Guirlande. Mit ihrem in allen Facetten tief empfundenen, souverän-professionellen, perfekt aufeinander eingespielten Vortrag der Triosonate aus Bachs “Musikalischem Opfer” […]»

«Finalement, le jury a été pleinement convaincu par l’ensemble La Guirlande […] pour sa version de la sonate en trio de « L’offrande musicale » de Bach qui se distingue par une profonde sensibilité, une grande maîtrise professionnelle et une cohésion parfaite entre les musiciens […]»

Heike Haberl, Donaukurier. 13 août 2017

«Das […] Ensemble La Guirlande bot ziemlich schwere Kost: Die Triosonate aus Johann Sebastian Bachs “Musikalischem Opfer” ist ein Meisterwerk der Mehrstimmigkeit. La Guirlande schaffte es mit differenzierter Lautstärke und äußerst homogenem Spiel, die Schichten des Werkes freizulegen, und wurde dafür von der Jury mit dem ersten Preis belohnt.»

«L’ensemble […] La Guirlande a proposé un morceau particulièrement exigeant: la sonate en trio de « L’Offrande musicale » de Johann Sebastian Bach, une œuvre emblématique du contrepoint. […] La Guirlande a su révéler toute la richesse de cette pièce en l’interprétant avec une grande homogénéité et une intensité sonore nuancée, ce qui lui a valu d’être récompensé par le premier prix du jury.»

Raphael Beck, Augsburger Allgemeine. 13 août 2017

«L’art de ressusciter la musique historique à travers des instruments d’époque nécessite des interprètes passionnés, engagés et profondément cultivés. Voilá ce que nous offre La Guirlande, un quatuor qui, avec sobriété, élégance et passion, a su nous envelopper dans une tension musicale continue, portée par les résonances subtiles de l’église de San Marcos, en plein cœur de Madrid.

Un moment absolument inoubliable !»

Sol Bordas, El arte de la fuga. 8 mars 2017

«L’ensemble de musique de chambre espagnol a débuté sous sa nouvelle formation avec un superbe programme monographique dédié à Bach, révélant ainsi toute l’ampleur de son talent exceptionnel.»

«Le XVIIe Festival Internacional de Arte Sacro suit son cours dans cette édition en nous offrant l’un des concerts les plus marquants de ces dernières années, porté par un ensemble historiciste presque entièrement espagnol. Cette année, La Guirlande se présentait au festival pour offrir au public […] ce magnifique programme, intelligemment intitulé « Au nom du Père ».»

L’interprétation de La Guirlande s’est révélée aussi surprenante qu’éblouissante. […] Au centre de cette performance, Luis Martínez, flutiste baroque formé à la Schola Cantorum Basiliensis, s’est affirmé comme une figure incontournable de l’instrument dans le paysage musical national. […] Il brilla tant par sa maîtrise technique que par la profondeur de son expression, sans jamais verser dans l’excès, ménageant le dialogue lorsque la musique l’exigeait et déployant tout son art dans la sonate en solo. […] Alfonso Sebastián […] Rares sont les interprètes en ce pays qui possèdent une connaissance aussi approfondie de l’œuvre de Bach. Son érudition, aussi bien au clavier […] que dans la théorie, force l’admiration, et apporte toujours une dimension supplémentaire à l’ensemble avec lequel il collabore. Ses interprétations sont toujours raffinées, subtiles, empreintes d’intelligence et dotées d’une rhétorique musicale d’une grande intensité. Et que dire de ses performances en solo ? Ce qui s’est donné à entendre hier […] était digne des plus grands clavecinistes de la scène mondiale.

[…] Lathika Vithanage […] Sa technique impressionnante et la richesse sonore qu’elle tire de son violon à chaque instant forcent l’admiration. Sa vision de la Sonate en trio BWV 1038 est magistrale, tout comme celle de la BWV 1079, et sa sonate pour violon et clavecin obligé brille par son éclat. Elle possède une capacité rare à émouvoir, notamment dans le registre médium-grave […] Son apparente fragilité contraste avec une maîtrise absolue. Rarement ai-je vu un violoniste interpréter Bach avec une telle fluidité, un naturel si désarmant, et une simplicité apparente. C’est un vrai plaisir de la voir non seulement jouer, mais vivre chaque note, dans une sincérité éclatante qui se propage bien au-delà de la scène. Ester Domingo s’est révélée être une violoncelliste très talentueuse, soutenant avec solidité le discours musical de chaque pièce. […] Elle a su maintenir la tension et s’imposer durant une grande partie du récital, s’élevant au niveau d’excellence de ses compagnons.

En somme, une soirée musicale de premier ordre […]. L’osmose entre les interprètes témoignait d’un travail rigoureux et approfondi, […] donnant naissance à un spectacle d’une grande tenue, qui n’a rien à envier aux grands ensembles de la scène musicale.»

Mario Guada, Codalario. 7 mars 2017

«Vithanage a ébloui par sa maîtrise technique et par l’élégance de son jeu, toujours auréolée d’un large sourire qui témoignait du plaisir qu’elle prenait […] avec la musique, avec l’interprétation — la sienne comme celle de ses compagnons. L’émission du traverso de Martínez était nette et chaleureuse, très chaleureuse, tout particulièrement dans cet Andante bouleversant de la Sonate BWV 1034. Domingo fit preuve d’une maîtrise éclatante, tant dans son rôle de continuo que dans les interventions solistes que la sonate de L’Offrande musicale réserve aux quatre interprètes. Sébastien, quant à lui, sut révéler toute la quintessence du timbre raffiné du clavecin Grimaldi […] devant lequel il se tenait, offrant une interprétation magistrale du Prélude, Fugue et Allegro.

Lorsqu’on écoute Bach entre des mains aussi expertes, on éprouve le sentiment de se réconcilier avec le monde. Que ce ne soit pas qu’une illusion.»

Eduardo Torrico, Scherzo. 6 mars 2017

«Leur interprétation a frôlé la perfection, une qualité que le jury n’a pas manqué de souligner, saluant également l’osmose musicale et la justesse dont ils ont fait preuve à chaque instant. […] l’Adagio initial s’est déployé avec retenue et délicatesse, porté par une fluidité naturelle et une synchronisation exemplaire dans l’unisson fragmenté de la cadence. Ils ont su exprimer le contraste de caractère entre l’Allegretto, vif et léger, et l’Allegro assai énergique, dans lequel certains passages se distinguèrent par leur virtuosité. […] une fois encore, ils ont déployé toute leur virtuosité dans les longues phrases mélodiques du premier mouvement, fait preuve d’une maîtrise absolue du tempo dans l’Andante, et se sont livrés corps et âme dans l’Allegretto final, alliant la virtuosité des passages vertigineux à des ritardos occasionnels. Tout simplement éblouissant.»

Eduardo Viñuela, La Nueva España. 16 Juillet 2016

«La Guirlande a fait le choix d’une interprétation historiciste rigoureuse, et ce pari s’est révélé des plus judicieux. Ce duo traverso et clavecin a misé sur la Sonate pour flûte et clavecin obligé en ré majeur de C.P.E. Bach, captivant le jury par un perpetuum mobile d’une grande precisión dans les allegros et par la dissolution de la mesure dans l’adagio. L’interprétation était juste, bien synchronisée et dotée de la fluidité qu’exige l’œuvre.»

Eduardo Viñuela, La Nueva España. 15 Juillet 2016

«D’un grand lyrisme, ce mouvement sicilien que le flûtiste [Luis Martínez Pueyo] recréa avec une délectation exquise, savourant chaque note, dans la plus pure tradition des célèbres flûtistes telles que Jaime Martín ou le grand Jean-Pierre Rampal. Ses passages, ornés de motifs d’une grande vivacité, furent sublimés par le musicien saragossien, qui révéla avec brio toute l’aptitude de la flûte traversière baroque à magnifier l’art du virtuose.

Sebastián a envoûté son auditoire par une sonorité intense et un jeu parfaitement maîtrisé, tirés de son somptueux instrument. Ce claveciniste saragossien, […] illustre une fois de plus le niveau artistique prodigieux atteint par la musique baroque en Aragon.»

Luis Alfonso Bes, Heraldo de Aragón. 12 Mai 2016

«Virtuos und zugleich feinfühlig interpretierte Luis Martinez Pueyo auf der Traversflöte die Solostücke in den Flötensuiten von Jacques-Martin Hotteterre.»

«Alliant virtuosité et finesse, Luis Martinez Pueyo a magnifiquement interprété au traverso les pièces solistes des suites pour flûte de Jacques-Martin Hotteterre.»

Hans Jürgen Kugler, Badische Zeitung. 25 Février 2015